La déprime hivernale

Publié par moulaaw le

La déprime hivernale

Coup de blues, déprime passagère, ou même dépression, autant de malaises ou maladies psychiques qui ont vu leurs chiffres exploser depuis une cinquantaine d’années. Véritable « fait de société » très certainement lié à notre mode de vie, la dépression à elle seule touche près de 4 millions de personnes par an en France, et on mesure mal le nombre de personnes souffrant de « mal-être » passagers (humeur dépressive, diminution du tonus, problèmes de sommeil, anxiété, faible tolérance au stress,ect.).

EXPERT NATURE – Le Bien-être au Naturel, le 27 janvier 2019

Il existe pourtant des solutions naturelles et efficaces pour lutter contre le mal-être, le blues, les coups de déprime !

          LE MAL-ÊTRE COMMENT ÇA MARCHE ? 

Notre cerveau contrôle notre organisme tout entier, et il est plus particulièrement l’organe central de la cognition et du comportement. 

Lorsque nous sommes affaiblis, stressés, « déprimés », notre cerveau montre une diminution de l’activité de plusieurs neurotransmetteurs qui sont les molécules permettant aux neurones de communiquer entre eux. Cette communication se fait par leurs extrémités, appelées synapses. On en distingue trois éléments et étapes : une partie présynaptique qui émet le message chimique,   la   fente   synaptique   où   circule   le   message   et   enfin   la   partie postsynaptique qui le reçoit. 

Stockés  dans  des  vésicules,  les  neurotransmetteurs   attendent  donc  qu’une impulsion électrique, après avoir parcouru l’axone, les propulsent dans la fente synaptique (exocytose).  L’arrivée  du  neurotransmetteur,  sur  les  récepteurs synaptiques qui lui sont propres, déclenche, une série de réactions biochimiques qui modifie le potentiel des membranes pour créer un signal électrique : le potentiel d’action. Le délai de réponse présenté par les cellules est dû aux processus d’entrée du calcium (Ca++) dans la terminaison. 

Le neurone qui reçoit l’information pourra, selon le type de neurotransmetteur,
alors laisser passer l’influx nerveux (l’information) ou au contraire arrêter son passage (l’inhiber).  Enfin,  il  est « recapturé »  par  le  premier  neurone (pré-synaptique) par un transporteur ou détruit par une enzyme spécifique. 

On dénombre six principaux neurotransmetteurs : l’acétylcholine, la dopamine, la noradrénaline, la sérotonine, le GABA et l’adrénaline.
Ils ont de multiples fonctions : ils régissent les émotions, les mouvements, les pensées, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, jugement, etc.) et les fonctions de survie
(sommeil, appétit, digestion, élimination, contrôle de la douleur, réflexes, etc.). Il est délicat d’attribuer à chacun un rôle bien précis sur tel ou tel aspect de notre comportement, mais trois d’entre eux sont particulièrement mis en cause dans les symptômes dépressifs. 

La dopamine : le stimulateur 

Elle joue un rôle complexe et intervient dans diverses fonctions importantes, telles que le comportement, la cognition, les fonctions motrices, la motivation, les récompenses, le sommeil ou la mémorisation. La dopamine est surtout reconnue pour son rôle primordial dans la sensation de plaisir. Elle est d’abord synthétisée à partir de l’acide aminée tyrosine. L’activité électrique du neurone dopaminergique est modifiée en fonction des potentiels post synaptiques qu’il reçoit, qu’ils soient excitateurs ou inhibiteurs. Pour résumer, la dopamine nous stimule et induit des comportements orientés vers la recherche de plaisir, mais, libérée en excès (ou mal recapturée) elle peut entraîner des conduites à risque ou des phénomènes d’addiction(1). A contrario, une dégénérescence du groupe de neurones produisant la dopamine dans la substance noire peut occasionner une réelle perte de « motivation » ou même, par exemple, déclencher la maladie de Parkinson(2). 

La dopamine est également une neurohormone produite par l’hypothalamus.

Sa principale fonction hormonale est d’inhiber la libération de prolactine par le lobe antérieur de l’hypophyse.  Dans ce cas, la dopamine (et la noradrénaline) est  impliquée dans le trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH), dont la cause est un problème de recapture par les synapses. 

La noradrénaline : l’accélérateur 

La noradrénaline est principalement libérée au niveau du tronc cérébral et est le neurotransmetteur qui régule l’activité de la glande pinéale. Elle est le précurseur de l’adrénaline. Elle influe sur l’état d’alerte en augmentant l’attention et la vigilance,  la  recherche  de  nouveaux  stimuli,  les  émotions,  les  rêves  et  les cauchemars. Elle crée ainsi un terrain favorable à l’apprentissage, la sociabilité, la sensibilité aux signaux émotionnels, le désir sexuel. 

Une  production  excessive  de  noradrénaline  engendre  une  grande  excitation (insomnie), une diminution de la concentration, et de la confusion. À l’inverse, lorsque  la  synthèse  ou  la  libération  de  noradrénaline  est  moindre,  peuvent apparaître repli sur soi, détachement, démotivation, dépression, baisse de la libido. 

La noradréline est également le neurotransmetteur du stress. Régulée, elle permet une réaction conforme de lutte ou de fuite à une menace, ou la mise en place de comportements réflexes en cas de stress. Une dérégulation entraîne une déficience fonctionnelle qui se caractérise par un état de stress post-traumatique constant.
Cette action sur le renforcement de certains circuits de la mémoire impliquant un stress chronique a été démontré dans une étude réalisée aux Etats-Unis en 1999 (3). La noradrénaline, comme la dopamine, est synthétisée à partir de l’acide aminé tyrosine. 

La sérotonine ou 5-hydroxytryptamine (5-HT) : le régulateur

Elle est produite par les neurones sérotoninergiques et est impliquée dans la régulation  de  fonctions  telles  que  la  thermorégulation,  les  comportements alimentaires et sexuels, le cycle veille-sommeil, la douleur, l’anxiété ou le contrôle moteur. Il est établi qu’une baisse de l’activité de ces neurones est responsable de la  dépression, de  suicide  et  de  comportements  agressifs (4). Une  étude  a particulièrement démontré le lien entre un faible taux de sérotonine dans le fluide cérébrospinal   des   hommes   adultes,   et   une   augmentation   significative   de l’agressivité impulsive(5).  Les neurones sérotoninergiques siègent surtout dans les noyaux de raphé du tronc cérébral et dans d’autres structures liées aux émotions. L’activité des neurones du raphé, par exemple, est liée au cycle veille-sommeil, ainsi au cours du sommeil, les neurones du raphé ne libèrent pas de sérotonine. Lorsque le sujet est éveillé, les neurones du raphé produisent des potentiels d’action à intervalles très réguliers. La fréquence de ces influx nerveux est donc corrélée à l’activité motrice. Comme pour la dopamine, les effets de la sérotonine sur les autres neurones peuvent être excitateurs ou inhibiteurs suivant la nature des récepteurs. 

La sérotonine est synthétisée à partir d’un acide aminé, le tryptophane qui entre pour  une  petite  partie  dans  la  composition  des  protéines  alimentaires.  La production  de  sérotonine  dans  le  cerveau  varie  directement  en  fonction  du transport du tryptophane. Il  est   donc   évident   qu’intervenir sur le « fonctionnement » des neurotransmetteurs permet d’influencer notre état psychique.

C’est ce que font les antidépresseurs, que ce soit les inhibiteurs spécifiques de recapture qui augmentent  l’efficacité  d’un  neurotransmetteur (la  sérotonine) ;  ou  les tricycliques, qui augmentent les niveaux de noradrénaline. Mais, la consommation d’anti-dépresseur n’est pas sans danger et provoque des problèmes de dépendance et de nombreux effets secondaires, alors, pourquoi ne pas agir naturellement sur le potentiel d’action avec les oligo-éléments : Ils ont en effet un rôle fondamental dans les processus biologiques, notamment les échanges biochimiques. Ils améliorent de façon générale la communication entre les cellules et leurs constantes.

Ils jouent en effet un rôle essentiel dans : 

– l’existence et le maintien du potentiel électrochimique de la membrane des cellules, 

– le potentiel d’action des cellules nerveuses, 

– l’activité synaptique, 

– la transmission synaptique, 

– la libération et le « traitement » des neurotransmetteurs. Une carence en oligo-élément participe donc directement ou indirectement à l’installation d’un syndrome dépressif.

QUELS MINÉRAUX ET OLIGO-ÉLÉMENTS POUR LUTTER CONTRE LE MAL-ÊTRE ? 

Pour rappel : Les minéraux se présentent sous forme de sels (chlorure de sodium, phosphate de calcium, etc.) et sous forme d’ions, les uns à charge électrique négative ou anions (soufre, chlore, etc..), les autres à charge électrique positive ou cations (fer, potassium, etc.) 

Certains sont en quantité forte ou assez forte, ce qu’on désigne par quantité “pondérale” (chlore, iode, soufre, fluor, sodium, potassium, calcium, magnésium et fer). D’autres n’existent qu’en quantité faible ou infime. On les appelle oligoéléments (zinc,   cuivre,   manganèse,   sélénium,   silicium,   cobalt,   chrome, germanium, rubidium, vanadium.) 

Le calcium 

Le calcium est de loin le minéral le plus abondant dans notre corps. Il est notamment le principal composant des os et des dents. Il joue par ailleurs un rôle primordial dans le bon fonctionnement de toutes les cellules de l’organisme, dont les cellules musculaires et les cellules nerveuses. Le calcium participe à  de nombreux processus enzymatiques. Il faut noter que le taux d’absorption du calcium est lié à l’apport en magnésium. Le  rôle  primordial  de  l’ion  calcium     (Ca++)  au  niveau  de  la  transmission synaptique a été démontré dès les années 50 par les différents travaux de MM.Fatt et Katz. Celle-ci s’interrompt tout simplement dans un milieu dépourvu de calcium. Elle intervient au niveau de la libération des neurotransmetteurs : en effet, sans calcium le potentiel d’action pré-synaptique d’une part, et l’action du transmetteur sur les structures post-synaptiques d’autre part, sont préservés, seule la libération des neurotransmetteurs ne « s’enclenche » pas(6)

Comment ? : L’arrivée, puis la variation du potentiel d’action, au niveau de la terminaison  synaptique  provoque  l’ouverture  de  canaux  Ca++  situés  dans  la membrane  présynaptique.  Les  ions  calcium  pénètrent  alors  dans  le  neurone présynaptique et amènent les vésicules synaptiques à fusionner avec la membrane synaptique. Ce mécanisme entraîne la libération par exocytose dans la fente synaptique,  des  neurotransmetteurs.  Ceux-ci  se  fixent  ensuite  sur  des  sites récepteurs    spécifiques    situés    sur    la    membrane    postsynaptique.    Les neuromédiateurs   libérés   sont   soit   dégradés,   soit   recaptés   par   le   neurone  synaptique. En résumé : un manque de calcium induit une altération de la libération des neurotransmetteurs essentiels à notre équilibre et notre bien-être !

Mais sans magnésium… pas de calcium.

Le magnésium 

Le magnésium est un minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme humain. Il participe à plus de 300 réactions métaboliques dans le corps. Il agit en association étroite avec le sodium, le potassium et le calcium, avec lesquels il doit rester en équilibre dans l’organisme. Il est considéré comme un anti-stress naturel et  les  premiers  symptômes  d’une  déficience  en  magnésium  sont  une  perte d’appétit, de la fatigue et de la faiblesse. 

Le magnésium est nécessaire à la synthèse de l’ATP, puis indispensable à son utilisation : la plupart des réactions enzymatiques dépendantes de l’ATP présente un besoin en magnésium. 

Le magnésium est le stabilisateur des différents compartiments cellulaires (noyau, mitochondries, etc.), il fixe le calcium et contrôle puis régule son entrée dans la cellule et les liquides intra cellulaires. 

Comme le calcium, il participe à la formation puis à l’utilisation des liaisons chimiques dans les activités biologiques cellulaires. Le magnésium est donc, lui aussi, essentiel à la transmission de l’influx nerveux et  à  la  synthèse  des  neurotransmetteurs.  Un  déficit  en  magnésium  peut notamment conduire à une diminution du taux de production de la mélatonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle essentiel dans l’équilibre de nos rythmes biologiques, d’où l’apparition de troubles du sommeil et de fatigue.

Le potassium

Comme nous l’avons dit plus haut, calcium, magnésium, potassium et sodium sont interdépendants  dans  les  mécanismes  complexes  de  l’organisme.  Les  canaux potassium   sont   impliqués   dans   le   contrôle   de   l’excitabilité   neuronale   et  musculaire,   du   rythme   cardiaque,   des   sécrétions   des   hormones   et   des neurotransmetteurs et dans la régulation du cycle cellulaire et des fonctions sensorielles. Ils contrôlent (régulé par le calcium) l’excitabilité cellulaire et la libération de neurotransmetteurs et contribuent aux phénomènes de plasticité et de mémorisation dans l’hippocampe( 7)

Une étude de l’équipe de chercheurs animée du Pr. Patrick Delmas du Centre de Recherche de Neurobiologie-Neurophysiologie de Marseille a d’ailleurs démontré que la sensibilisation des neurones par la noradrénaline résulte de l’inhibition des canaux potassium(8). La forte représentation des canaux potassium dans le système nerveux central laisse envisager que la modulation de ces canaux participe aux dysfonctionnements observés dans certaines maladies du système nerveux central. 

Le zinc

Le  zinc  joue  un  rôle  important  dans  la  croissance  et  le  développement  de l’organisme,   dans   le   système   immunitaire   ainsi   que   dans   les   fonctions neurologiques et reproductives. Au niveau moléculaire, il participe aux processus structurels, régulateurs et catalytiques dans de très nombreux enzymes (300). Il intervient   dans   l’expression   de   gènes,   dans   la   stabilisation   de   structures nucléiques, protéiques et hormonales et intervient dans la division cellulaire. 

Le zinc est un important co-facteur dans le métabolisme de la dopamine, de la sérotonine, de la mélatonine et des acides gras. Une étude a par exemple montré que le zinc était en diminution chez les enfants souffrant de TDAH(9). Il a été remarqué qu’une carence chronique en zinc aurait des répercussions sur l’hippocampe   et   provoquerait   des   symptômes   neuropsychologiques comme l’isolement et la dépression. 

Le cuivre 

Le cuivre se trouve en quantité infime mais essentielle dans le sang et dans les autres tissus au niveau du cytoplasme, du noyau et des mitochondries de la cellule. 

Il possède un rôle dans la stimulation du système immunitaire lors d’attaques virales ou bactériennes, joue un rôle dans la synthèse de différents tissus dont les cartilages, dans le fonctionnement de la thyroïde ainsi que dans la formation des globules rouges et de plusieurs hormones. 

Il contribue à la lutte contre les radicaux libres puisqu’il est le coenzyme essentiel  de  la  SOD.  Sa  concentration  est  extrêmement  régulée  par  l’organisme  par différentes protéines : un manque ou excès de cuivre peut engendrer de graves conséquences  sur  l’organisme  et  peut  contribuer  à  l’apparition  de  troubles neurologiques. 

Il intervient dans la régulation de l’influx nerveux donc de la transmission des messages au niveau cérébral. Un rapport cuivre/zinc est nécessaire à la synthèse de la noradréline et de la sérotonine. 

COMMENT OPTIMISER L’APPORT DE CES NUTRIMENTS, LEUR SYNERGIE ET LEUR ASSIMILATION ? 

Ainsi une supplémentation en oligo-éléments permet de favoriser la libération, la régulation et l’action des neurotransmetteurs et de retrouver ainsi équilibre et bien-être. 

ATTENTION : prendre un de ces oligoéléments seul ne permet pas de résoudre un problème   de   santé   quel   qu’il   soit.   En   effet,   aucun   métabolisme,   même  élémentaire, ne peut se résumer à une seule catalyse indépendante du reste del’organisme. Par ailleurs, composer une association aléatoire de plusieurs oligo-éléments peut avoir de graves répercussions. Ils peuvent en effet avoir des actions différentes,  suivant  leur  combinaison  et  leur  dilution.  Ils interagissent  sur différents mécanismes et peuvent parfois entrer en compétition les uns avec les autres : au niveau de leur absorption ou de leur utilisation par l’organisme. Par ailleurs, les taux quotidiens d’oligo-éléments préconisés (AJR) sont à adapter s’ils sont complexés : l’association est toujours plus grande que la somme des parties. 

LA  SOLUTION :  Associer  les  macros  et  oligo-éléments  selon  une  formulation étudiée et des ratios très précis afin de créer une synergie globale et optimiser les critères de biocompatibilité et de biodisponibilité. 

Ainsi, la combinaison des informations contenues dans chacun de oligo-éléments, délivre à l’organisme des instructions de fonctionnement correct aux neurones ; afin de permettre l’autorégulation et faciliter la communication cellulaire. 

Nous avons découvert une supplémentation d’oligo-éléments très intéressante: 

=>  Elle  est  composée  de  complexes  de  calcium,  magnésium,  zinc,  cuivre, manganèse, sodium, potassium et fer afin de réguler l’activité de nos neurones en situation de stress, fatigue, déprime, sans effets secondaires, ni accoutumance,

=>  Il  s’agit  d’une  formulation  séquentielle  dans  laquelle  les  minéraux  sont mélangés dans des volumes très particuliers les uns par rapport aux autres afin de créer une synergie globale et optimiser les critères de bio compatibilité et de bio disponibilité (protocole d’assemblage breveté),

=> Elle combine une dilution infinitésimale et une dose pondérale des différents oligo-métaux. Micro-dosés, leur action sur l’organisme n’est pas liée à leur masse mais à l’information transmise. Ce sont en quelque sorte des “déclencheurs“ de réactions chimiques internes à l’organisme, 

=>   Cette   combinaison   d’oligo-métaux   très   précise   respecte   un   protocole d’assemblage breveté afin de redistribuer à l’organisme une information cellulaire juste, 

=> Ce complexe est 100% naturel, 

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